La Suisse ne recommande plus la vaccination contre le COVID-19 : voici pourquoi

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La Suisse ne recommande plus la vaccination contre le COVID-19, même si le monde est toujours aux prises avec la pandémie.

Le pays Office fédéral de la santé publique (OFSP) a annoncé que le vaccin n'est plus recommandé, même pour les personnes à haut risque, à partir de ce printemps. Les autorités suisses ont attribué cette décision au nombre de citoyens vaccinés contre la maladie et à ceux qui ont développé une immunité naturelle contre le virus.

«En principe, aucune vaccination contre le COVID-19 n'est recommandée pour le printemps/été 2023. Presque tout le monde en Suisse a été vacciné et/ou contracté et guéri du COVID-19. Leur système immunitaire a donc été exposé au coronavirus», écrit l'OFSP sur son site Internet.

Les responsables de la santé publique ont également étayé leur décision par des données indiquant que le virus circule probablement moins cette année. De plus, les nouvelles variantes du virus provoquent une maladie plus bénigne que les souches antérieures, notamment Delta.

Pour les personnes à haut risque, notamment les personnes âgées de 65 ans et plus, les immunodéprimées et les femmes enceintes, l'OFSP précise qu'elles peuvent toujours se faire vacciner après une consultation individuelle avec leur médecin.

« La vaccination peut être judicieuse dans des cas individuels, car elle améliore la protection contre le développement d’une forme grave du COVID-19 pendant plusieurs mois. Cela s’applique quel que soit le nombre de vaccins déjà reçus», précise l’OFSP.

Les données de séroprévalence datant de mi-2022 ont montré que plus de 981 TP3T de la population suisse présentaient déjà des anticorps contre le SRAS-CoV-2. Ils ont obtenu les anticorps d’une infection antérieure, d’une vaccination ou des deux, selon La Grande Époque.

En ne recommandant plus les vaccins, cela signifierait que la vaccination ne serait plus prise en charge par le gouvernement. Les personnes ne présentant pas de risque élevé et souhaitant recevoir le vaccin ou le rappel devraient payer pour cela.

Les personnes à haut risque n’auront pas à payer pour le vaccin ou le rappel si une consultation médicale leur recommande d’en obtenir un. Le vaccin, dans ce cas, serait pris en charge par leur assurance maladie.

D'ici l'automne, les autorités de santé publique se réuniraient pour évaluer le résultat de la décision pour le printemps/été 2023. La recommandation serait ajustée si une nouvelle vague d'infection devait apparaître à la suite du grand changement dans le programme de vaccination du pays.

La Suisse n’est pas la première à cesser de recommander la vaccination contre le COVID-19. L'Angleterre a déjà retiré ses recommandations de rappel pour les personnes en bonne santé de moins de 50 ans. Le Danemark a fait de même l'année dernière.

Pendant ce temps, les États-Unis recommandent toujours une série primaire pour les personnes non vaccinées. La Food and Drug Administration (FDA) du pays devrait également autoriser officiellement un deuxième rappel bivalent pour le printemps dans les semaines à venir.

Des millions de doses de vaccin contre le Covid-19 ont déjà été administrées à travers le pays.
AFP / Frédéric J. BROWN

Source quotidienne médicale