La Journée mondiale de lutte contre le sida est un événement sanitaire annuel célébré le 1er décembre pour sensibiliser au VIH (virus de l'immunodéficience humaine) et au sida (syndrome d'immunodéficience acquise). L’objectif est de relever l’un des défis de santé publique mondiaux les plus urgents, pour lequel il n’existe actuellement aucun remède.
Le VIH est un virus qui attaque le système immunitaire, rendant une personne plus vulnérable à d’autres infections et maladies. Le VIH pourrait évoluer vers le SIDA s’il n’est pas traité.
Vers 39 million de personnes à travers le monde vivent avec le VIH, dont 37,5 millions d’adultes et 1,5 million d’enfants.
Quels sont les signes ?
De nombreuses personnes développent des symptômes pseudo-grippaux dans les deux à quatre semaines suivant l’infection, qui peuvent durer de quelques jours à quelques semaines. Les patients peuvent développer de la fièvre, des éruptions cutanées et des maux de tête. Cependant, présenter ces symptômes ne signifie pas que la personne est séropositive, car plusieurs maladies peuvent provoquer les mêmes signes.
La seule façon de confirmer le diagnostic est de faire un test de dépistage du VIH. Si les résultats du test sont positifs, le patient peut commencer le traitement, en fonction de sa charge virale.
Stades du VIH
1. VIH aigu – C'est le stade initial d'infection dans laquelle les patients peuvent développer des signes de grippe. À ce stade, le VIH se multiplie rapidement, attaque et détruit les cellules immunitaires et se propage dans tout l’organisme. Le risque de transmission est élevé à ce stade car la charge virale dans le sang est élevée. Le traitement par thérapie antirétrovirale (TAR) est bénéfique pour réduire la charge virale.
2. Stade chronique – C’est le stade où les patients ne présentent aucun signe d’infection mais où le virus continue de se multiplier dans le corps à de faibles niveaux. Chez les personnes sans traitement antirétroviral, la maladie évolue vers le SIDA en 10 ans environ. Ceux qui suivent un traitement peuvent rester à ce stade pendant plusieurs décennies. Bien que le virus soit encore transmissible à ce stade, les patients qui maintiennent une charge virale indétectable grâce au traitement antirétroviral ne transmettront pas le virus à un partenaire séronégatif lors des rapports sexuels.
3. SIDA – C’est le stade final et le plus grave de l’infection. Les patients auront un taux de CD4 inférieur à 200 cellules/mm3 et pourront souffrir de certaines infections opportunistes – des infections qui surviennent plus fréquemment chez les personnes dont l’immunité est affaiblie. Les patients ont une charge virale élevée et peuvent très facilement transmettre le VIH à d’autres. S’ils ne sont pas traités, les patients atteints du SIDA ne survivent généralement qu’environ trois ans.
Transmission
Le VIH est généralement transmis par le biais de rapports sexuels non protégés et de l’utilisation d’aiguilles et d’équipements partagés pour la consommation de drogues. La transmission peut également se produire lorsque des liquides organiques tels que le sang, le sperme, les liquides pré-séminaux, les liquides rectaux, les liquides vaginaux et le lait maternel entrent en contact avec une membrane muqueuse ou un tissu endommagé ou sont directement injectés dans la circulation sanguine.
La prévention
Pour réduire le risque de transmission et éviter de contracter le virus, voici quelques étapes :
- Faites un test de dépistage du VIH.
- Choisissez des comportements sexuels moins risqués. Sachez que le VIH peut se propager lors de relations sexuelles anales ou vaginales sans préservatif.
- Limitez les partenaires sexuels. Plus une personne a de partenaires, plus le risque de MST (maladies sexuellement transmissibles) augmente, ce qui augmente le risque de contracter le VIH.
- Utilisez des préservatifs pendant les rapports sexuels.
- Faites-vous tester pour les MST et suivez un traitement.
- Consultez un professionnel de la santé et discutez de la possibilité d’une prophylaxie pré-exposition (PrEP) – une option de prévention ciblée pour aider les personnes qui ne sont pas séropositives mais qui courent un risque élevé de contracter l’infection.